Ma chère lectrice, mon cher lecteur,
L’inflation, c’est comme la lingerie fine, moins il y en a et plus ça coûte cher.
Pardonnez cette facétie de comptoir, elle n’en est pas moins sérieuse.
Depuis l’an 2000 l’inflation perçue par les ménages et l’inflation calculée divergent : moins l’Insee voit d’inflation, plus les ménages en perçoivent.
Et le plus bizarre dans cette affaire est que les deux points de vue sont défendables.
Pour les ménages, le coût de la vie augmente bien davantage que les calculs diafoireux de l’INSEE qui sous-pondère radicalement les postes les plus inflationnistes des 20 dernières années, à savoir l’immobilier et les impôts (y compris les soins bien entendu) ; et qui trouve qui si vous n’avez plus les moyens de vous acheter du vrai chocolat, les ersatz « goût chocolat » feront très bien l’affaire.
Mais l’INSEE n’est pas tout à fait tord non plus sur les autres postes : comme nous dépensons davantages en dépenses contraintes d’impôts et d’immobilier, nous avons moins de reste à vivre pour consommer et l’inflation de certains postes crée la déflation des autres.
Stricto sensu, l’inflation est une hausse généralisée des prix : Et cela nous n’y sommes pas encore.
L’inflation des 20 dernières années a été essentiellement financière (en dehors du cadre des indices des prix à la consommation), cela a créé de la déflation économique a servi de courroie de transmission au plus grand transfert de richesse de l’histoire des classes moyennes vers la très grande bourgeoisie d’affaires, des salaires vers le capital.
Mais depuis un an, l’inflation générale revient sur toutes les bouches et en particulier celle des directeurs financiers de grands groupes américains qui s’en plaignent bien plus qu’elle ne les touche :
Nous avions esquissé ce changement de régime de la déflation économique vers l’inflation en avril dernier alors que le sujet était encore loin de l’oeil bien myope des médias économiques et financiers. Jusqu’ici tout se passe comme nous l’avions anticipé.
Et c’est un changement majeur pour votre patrimoine et sa gestion.
C’est pour cela que nous avons consacré notre dernière édition de Risque & Profit à L’inflation.
Risque & Profit est le service d’investissement que j’édite chaque mois avec l’excellente Aude Kersulec.
C’est un numéro important et je me permets de vous écrire pour vous le conseiller spécialement. Il est temps de mettre votre capital à l’abri de manière raisonnée et raisonnable.
En souscrivant un abonnement d’essai à Risque & Profit aujourd’hui, je joindrais spécialement EN CADEAU votre exemplaire sur l’inflation et nos 3 recommandations pour vous en protéger.
À votre bonne fortune,
Guy de La Fortelle,
PS : Même si vous ne comptez pas vous abonner à Risque & Profit, je vous suggère de lire la présentation du service, elle est truffée de conseils qui pourront vous être utiles dans tous les cas.